Il y a deux ans, on mettait enfin des mots sur mes maux — ces terribles maux de ventre qu’aucun antidouleur n’atténuait, ces inconforts digestifs qui pouvaient tant m’embarrasser, ces moments hagards où la gourmande que je suis ne savait plus quoi manger pour ne pas être mal.
Une IRM le 17 mai 2022 et enfin, le diagnostic était confirmé : j’ai bien des lésions d’endométriose et d’adénomyose. Un soulagement : maintenant que je sais, je peux agir.
La gynécologue me propose un traitement hormonal, qui arrêterait mes cycles et donc les douleurs.
"Ah non, pas de chimie dans mon corps !" me revois-je dire à mon médecin généraliste.
Il n’est pas "médicaments à tout prix". Mais il m’invite à réfléchir : "Vous savez, Caroline, quand le corps est épuisé, un traitement médical peut vous permettre de vous reposer un peu et d'envisager des solutions plus naturelles pour la suite."
Non. Point barre.
Je commence alors à me lancer dans des lectures, des recherches pour comprendre l’endométriose. Une nouvelle crise quelques semaines plus tard — début juin. Quasi au même moment où une douleur traverse mon flanc gauche.
Le 30 juin 2022, le verdict tombe : j’ai un cancer du sein et le traitement commence avec de la chimiothérapie.
De la CHIMIE-othérapie.
Je me revois alors dire : "Ah non, pas de chimie dans mon corps !" 🤦🏻♀️
Et pourtant, j’ai tout de suite su que ce serait mon chemin… que je devais en passer par la chimiothérapie et tout le toutim. Et mon médecin généraliste m’a aidé à m’apaiser avec cette idée.
Et c’est ainsi qu’a commencé l’aventure la plus folle de toute ma vie… ❤️
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